Manque d’eau : les creuseurs de puits du Québec sont « débordés » d’appels
- rqes
- 29 août
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|Radio-Canada|

Cet été, de nombreux Québécois voient leur puits s’assécher en raison d’un cocktail de sécheresses répétées, de nappes phréatiques qui s’abaissent et d’une demande en eau croissante. Les puisatiers, débordés d’appels, doivent souvent approfondir les puits, qui atteignent désormais 500 à 600 pieds, alors qu’autrefois 150 à 200 pieds suffisaient. Les puits de surface sont particulièrement vulnérables, mais même les puits artésiens ne garantissent plus un approvisionnement stable.
Le phénomène, accentué par les changements climatiques, entraîne des coûts importants pour les propriétaires et menace le développement agricole, industriel et résidentiel. Certains élus, comme à Waterloo, vont jusqu’à réclamer un moratoire sur la construction afin d’éviter une crise d’approvisionnement. Pour les entreprises de forage, la demande ne cesse d’augmenter, mais la situation soulève des inquiétudes profondes quant à l’avenir de l’eau potable au Québec.





