La recharge artificielle des aquifères
- rqes
- 30 août
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Dernière mise à jour : 4 sept.
|Radio-Canada, Ohdio|
L’été sec en Montérégie a poussé les maraîchers à puiser abondamment dans les eaux souterraines, entraînant un abaissement préoccupant de la nappe phréatique. Pour contrer ce déséquilibre, les chercheurs Janie Masse-Dufresne (ÉTS) et Florent Barbecot (UQAM) étudient la recharge naturelle et artificielle des aquifères. Ces réservoirs souterrains, essentiels à l’approvisionnement en eau potable (un quart de la population québécoise en dépend), se rechargent plus ou moins vite selon leur profondeur et la nature des sols.
L’équipe développe des cartes pour identifier et protéger les zones de recharge, et teste un projet pilote québécois de recharge aménagée : des bassins de pierres alimentés par l’eau de toitures agricoles, permettant une infiltration efficace et de qualité. Ce système vise à remplacer les étangs d’irrigation, limitant l’évaporation et favorisant la recharge des nappes phréatiques.

La professeure Janie Masse-Dufresne, de l’ETS, travaille à un projet de recherche appelé Re-Source avec Florent Barbecot, de l’UQAM, pour identifier ces zones de recharges naturelles et les intégrer aux plans d’aménagement des municipalités. Cette équipe développe aussi des guides sur les bonnes pratiques à mettre en place pour protéger ces zones essentielles à la préservation des réserves d’eau souterraine.





