Estrie: deux municipalités se mobilisent pour des puits d’eau potable plus sûrs
- rqes
- 18 août
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|La Tribune|
Les municipalités estriennes de Maricourt et de Sainte-Cécile-de-Whitton participent au projet «Mon eau, mon puits, ma santé». Une initiative qui vise à sensibiliser et accompagner les propriétaires de puits privés sur l’importance d’analyser la qualité de leur eau potable.
«En Estrie, en ne faisant pas analyser l’eau, on joue un peu à la roulette russe », marque Julie Grenier. «Les gens se fient à l’odeur et à l’apparence de l’eau pour savoir si elle est bonne ou pas. Ils disent : «je bois mon eau et je ne suis pas malade. Je n’ai donc pas besoin de la faire analyser.» Mais l’arsenic, ça ne goûte rien et ça ne sent rien. Ça ne change pas non plus la couleur de l’eau. Lorsqu’on boit quotidiennement de l’eau avec de l’arsenic, on n’est pas malade tout de suite. C’est à plus long terme qu’on voit des occurrences de cancers. Ou toutes sortes de problématiques pour la santé.»
L'étude PACES démontre une présence marquée de manganèse et d'arsenic présents naturellement dans l'eau potable en Estrie. Ce qui rend l'eau impropre à la consommation. On retrouve, dans une moindre mesure, d'autres métaux comme le cuivre, le barium ou l'uranium.






