Changements climatiques et besoins en eau : les réserves fragilisées
- rqes
- 24 sept.
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Dernière mise à jour : 17 oct.
|Le Soleil de Châteauguay|

La mairesse de Mercier, Lise Michaud, alerte sur la baisse inquiétante de la nappe phréatique en Montérégie, fragilisée par la population croissante, les changements climatiques et l’agriculture intensive. Les canicules, suivies de pluies intenses qui ruissellent plutôt que de s’infiltrer, aggravent la situation, provoquant l’assèchement de puits résidentiels et des conflits d’usage entre agriculteurs, municipalités et industries. Le MELCCFP reconnaît cette pression croissante sur les ressources et mise sur des mesures de gestion comme la réduction des prélèvements d’eau en période de pénurie, tandis qu’experts et élus appellent à des actions concrètes et collectives pour préserver les réserves souterraines.
Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs observe une augmentation des besoins en eau en Montérégie. Ces besoins proviennent des agriculteurs, mais aussi des municipalités et industries. Leur consommation exerce «une pression sur les ressources dans un contexte de disponibilité en eau plus limitée par endroits». Une baisse du niveau de la nappe phréatique conduit à «des conflits entre les usages, créant notamment des problèmes d’approvisionnement en eau résidentielle», dit la relationniste de presse au ministère Josée Guimond.





