Dépolluer les mines abandonnées du Québec
- rqes
- 25 nov.
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|Actualités UQAM|
Une équipe dirigée par Cassandre Lazar (UQAM) a obtenu 381 000 $ pour le projet «Les mines abandonnées détiennent-elles la clé de la restauration?», financé par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts et le FRQ. Le Québec compte plus de 300 mines abandonnées, sources potentielles de contamination par des éléments traces métalliques (ETM) pour les eaux de surface (lacs, rivières) et souterraines avoisinantes. Le projet comporte trois volets :
Évaluer et cartographier les ETM dans les eaux de mines et de surface.
Analyser la diversité microbienne et leurs fonctions métaboliques.
Isoler des souches microbiennes pour développer des stratégies de bioremédiation, utilisant des microorganismes pour décontaminer les sites.
L’équipe collabore avec le ministère, Derena Géoscience et PTO Exploration pour les prélèvements. Objectif : démontrer que les mines abandonnées peuvent contribuer à leur propre restauration.
«Les mines abandonnées, comme tout habitat souterrain continental, contiennent également des microorganismes (bactéries, archées, champignons, protozoaires, algues) provenant des eaux souterraines les ayant envahies, observe Cassandre Lazar. Au fil des décennies, ces microorganismes ont pu s’adapter à cet écosystème aquatique artificiel et ont probablement développé des stratégies métaboliques pour faire face aux ETM et les transformer.»






