
Des cas inspirants
Voici des exemples de mesures inspirantes mises en œuvre par des organismes au Québec pour soutenir la protection et la gestion durable des eaux souterraines (PGES)
Pour faciliter vos recherches, utilisez les outils de filtre :
Pour plus de détails sur les différents types de mesures,
consultez la section Outils de PGES de la page suivante >>

Règlementer l’usage des pesticides et des fertilisants
Sainte-Anne-des-Lacs
Règlement: Interdiction de l’épandage de pesticides chez les particuliers
En vertu du règlement 422-2017, l’épandage de pesticides et de fertilisants est prohibé sur le territoire de Sainte-Anne-des-Lacs. Seule l’utilisation d’amendement organique (compost, fumier d’origine animale ou végétale) est permise pour les plates-bandes, jardins et potagers à une distance de prohibition de 15 mètres (50 pieds) de tout lac, cours d’eau, milieu humide ou puits.
Dans l’actualité: Sainte-Anne-des-Lacs a le droit d’interdir les pesticides et les fertilisants
« Le jugement de la Cour supérieure est tombé le 19 janvier dans l’affaire Weed Man/Sainte-Anne-des-Lacs. La requête pour faire invalider le règlement de la municipalité interdisant l’utilisation des fertilisants et des pesticides a été rejetée. Le règlement de la municipalité reste en vigueur. »
Municipalités du Québec qui réglementent l’usage des pesticides >>
Catégorie(s):
Règlementation
Thème(s):
Impacts anthropiques, Qualité

ARIM’eau
UQAC et partenaires
« Accompagnement – Recherche – Implantation – Mises à jour »
Le projet ARIM’eau fait suite au Programme d’Acquisition de Connaissances sur les Eaux Souterraines qui a été réalisé au Saguenay-Lac-Saint-Jean (PACES-SLSJ) entre 2009 et 2013. Le comité ARIM’eau a été mis en place en 2017 et sa mission principale vise l’interaction entre les chercheurs de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) et les intervenants du milieu dans le cadre de la protection et la mise en valeur des eaux souterraines au Saguenay-Lac-Saint-Jean (SLSJ).
Le projet ARIM’eau est articulé autour de quatre (4) grands axes :
Accompagnement et interaction avec les intervenants du milieu dans les problématiques liées aux eaux souterraines;
Recherche appliquée sur les eaux souterraines;
Implantation et transfert des résultats issus du PACES-SLSJ;
Mise à jour de la base de données géospatiale PACES-SLSJ en intégrant de la nouvelle donnée.
Six atlas décrivant les eaux souterraines du Saguenay–Lac-Saint-Jean ont été produits. Chacun d’eux contient les données les plus à jour sur les eaux souterraines du territoire couvert (limites des principaux réservoirs souterrains régionaux, qualité chimique de l’eau souterraine, quantités extraites à des fins d’alimentation en eau potable, etc.), le tout présenté sous forme de 14 cartes accompagnées de textes explicatifs.
Catégorie(s):
Acquisition de connaissances, Planification et concertation
Thème(s):
Études et suivis, Gouvernance

La gestion des activités polluantes dans les zones de captage
Ville-MRC de Trois-Rivières
Tiré du document complémentaire de 2017, p. 138-140:
5. DISPOSITIONS APPLICABLES À LA PROTECTION DES EAUX SOUTERRAINES
351. À l’intérieur des zones de protection élargies des puits municipaux identifiées à la carte de l’annexe VII, les usages identifiés au tableau 38 devront faire l’objet de mesures particulières. Les règlements d’urbanisme municipaux devront soit interdire ces usages, soit contenir minimalement les normes présentées au tableau 38.
Catégorie(s):
Planification et concertation
Thème(s):
Impacts anthropiques

Récolter de l’eau avec une barrière à neige
Terre-Eau, Sainte-Luce
Avec les haies brise-vent, naturelles ou artificielles, la neige peut s’accumuler, même si elle tombe à cinq kilomètres de la zone de captation, grâce aux vents. Et en s’accumulant, elle se densifie et se concentre, tout en empêchant le sol de geler durant les grands froids.
Les haies brise-vent naturelles sont constituées de végétaux, tandis que les artificielles sont faites de bois, de matière plastique ou d’autres matériaux synthétiques.
« Un mètre cube derrière les barrières à neige peut accumuler, en moyenne, 400 litres d’eau », souligne l’agronome, qui est aussi biologiste.
Les résultats ont permis d’offrir 13 heures supplémentaires de consommation en eau potable à la municipalité de Sainte-Luce. Ça peut sembler peu sur toute une année de consommation, mais selon M. Drainville, « c’est énorme ». Rappelons qu’il s’agit d’un projet pilote non subventionné, réalisé sur une toute petite portion du territoire.
« Pour Sainte-Luce, 13 heures de liberté créée par un aménagement portant sur un demi-hectare sur 173 disponibles, ça correspond à 1 664 000 L de plus (1460 L/min) ou 1664 m³ », détaille-t-il.
Catégorie(s):
Solution basée sur la nature
Thème(s):
Recharge, Activités agricoles, Disponibilité de l'eau





