
Des cas inspirants
Voici des exemples de mesures inspirantes mises en œuvre par des organismes au Québec pour soutenir la protection et la gestion durable des eaux souterraines (PGES)
Pour faciliter vos recherches, utilisez les outils de filtre :
Pour plus de détails sur les différents types de mesures,
consultez la section Outils de PGES de la page suivante >>

Moratoires sur le développement résidentiel pour protéger la ressource en eau
Plusieurs municipalités du Québec
Un moratoire sur le développement résidentiel est une mesure temporaire prise par des municipalités québécoises, comme Chelsea, Saint-Paul-d'Abbotsford, Saint-Lin-Laurentides, Saint-Boniface et Sutton, pour restreindre le développement résidentiel et protéger les ressources en eau. Ces moratoires visent à préserver les infrastructures vieillissantes, éviter la surconsommation d'eau potable, et planifier un développement futur plus durable, en accord avec la protection des sources d'eau potable et les exigences gouvernementales.
Pourquoi un moratoire est-il nécessaire ?
Pression sur les infrastructures: Les réseaux d'aqueduc et d'égout sont souvent sursollicités par la croissance urbaine, ce qui crée des risques pour la santé publique et l'environnement.
Protection des ressources en eau: Les municipalités doivent préserver leur approvisionnement en eau potable, particulièrement dans des contextes de pénurie ou de risque de dégradation de la qualité de l'eau.
Développement durable: Les moratoires permettent de mettre en place des stratégies d'aménagement du territoire qui tiennent compte des limites environnementales et des ressources en eau.
Quelques exemples concrets :
Chelsea: A imposé un moratoire temporaire sur les nouvelles constructions dans son centre-village afin de moderniser ses infrastructures et de planifier un développement futur plus durable.
Saint-Paul-d'Abbotsford et Saint-Rémi : Ont dû recourir à un moratoire pour faire face aux pénuries d'eau affectant de plus en plus de municipalités québécoises.
Waterloo: Des citoyens et élus demandent un tel moratoire pour éviter que la municipalité n'atteigne ses limites de production d'eau potable.
Comment fonctionne un moratoire ?
Un moratoire est un outil législatif qui permet de restreindre l'émission de permis de lotissement et de construction sur un territoire donné. Il est souvent associé à des plans d'urbanisme qui intègrent des mesures de protection des nappes phréatiques et des cours d'eau. Le moratoire est une mesure temporaire, le temps que des solutions soient trouvées, comme l'amélioration des infrastructures ou des changements aux règles d'aménagement du territoire
Catégorie(s):
Règlementation, Planification et concertation
Thème(s):
Pénurie, Disponibilité de l'eau, Gouvernance

Mise en valeur de l’eau et de l’agriculture du bassin de captage en eau potable de la municipalité de Sainte-Luce
Sainte-Luce
La municipalité de Ste-Luce s’approvisionne en eau potable au moyen d’une série de drains collecteurs. Le bassin d’alimentation de ces puits couvre une superficie de 216 ha dont près de 75 % sont utilisés par l’agriculture. Malgré l’application des mesures de protection réglementaires, les données collectées dans les piézomètres d’alerte ont révélé d’inquiétants pics de concentration en nitrite-nitrate.
En 2013, la municipalité adoptait une résolution pour mettre en œuvre un plan d’intervention. La vision initiale consistait à améliorer la couverture végétale du bassin versant de la captation d’eau municipale afin de favoriser la réduction des sources potentielles de contamination de l’eau potable tout en maintenant les activités agricoles vivantes.
Catégorie(s):
Planification et concertation
Thème(s):
Qualité

Vidange systématique des boues de fosses septiques
MRC de Coaticook
La MRC de Coaticook est responsable de la vidange systématique des boues de fosses septiques sur l’ensemble du territoire de la MRC. Les municipalités locales ont délégué la responsabilité de cette vidange à la MRC afin de réaliser des économies d’échelle et de faciliter les communications. Toutes habitations à occupation permanente ou saisonnière, tous commerces, industries ou institutions qui ne sont pas raccordés à un système d’égout autorisé sont visés par ce programme.
Conformément au Règlement sur l'évacuation et le traitement des eaux usées des résidences isolées (Q-2, R.22), les fosses septiques utilisées à longueur d’année seront vidangées tous les 2 ans, alors que celles identifiées par la municipalité qui servent de façon saisonnière seront vidangées tous les 4 ans. Les règles qui s’appliquent à cette vidange sont présentées dans le Règlement sur la vidange des boues de fosses septiques.
Afin de réduire les coûts de vidange et de transport, la MRC a opté pour la vidange sélective des fosses septiques. Cette technique permet d’aspirer les liquides et les solides séparément. La partie liquide est filtrée à 98 % à même le véhicule de vidange et est retournée immédiatement dans la fosse. Cette technique permet également de conserver les bactéries responsables du bon fonctionnement de l’installation septique.
Bon à savoir : Crédit d’impôt pour la mise aux normes d’installations d’assainissement des eaux usées résidentielles
Vous pouvez obtenir un crédit d’impôt remboursable pour la mise aux normes de votre installation septique, jusqu’à un maximum de 5 500 $ par habitation admissible (résidence principale ou chalet habitable à l’année). Les travaux doivent être réalisés par un entrepreneur qualifié entre le 31 mars 2017 au 1er avril 2027. Pour plus de détails, cliquez ici
Catégorie(s):
Règlementation, Incitative
Thème(s):
Qualité, Impacts anthropiques

Inspection visuelle des installations septiques
OBV RPNS et coll.
Le programme d'inspection visuelle des installations septiques a débuté en 2014 dans la zone de gestion de l'OBV RPNS.
Le projet a comme objectif :
De favoriser le développement d’une expertise locale et régionale pour le suivi et la caractérisation des installations septiques individuelles;
D’offrir un appui à la caractérisation et la collecte d’informations sur les installations septiques individuelles ciblées par la municipalité participante.
Plus spécifiquement, les activités réalisées sont les suivantes:
Inspection visuelle et sommaire des installations septiques individuelles ciblées par la municipalité avec prise de photographies;
Collecte d'informations sur les installations septiques auprès des résidents propriétaires et fiche d'inventaire;
Caractérisation sommaire des installations septiques de chacune des résidences avec croquis;
Développement d’une base de données;
Recommandation de solutions correctrices pour les installations septiques qui sont des foyers de nuisance et/ou des sources de contamination directe de l'environnement de même que pour celles qui sont des foyers indirects de contamination des eaux souterraines et des eaux superficielles.
La démarche suivie pour procéder à la visite des résidences est inspirée par celle proposée dans le Guide de réalisation d'un relevé sanitaire des dispositifs d'évacuation et de traitement des eaux usées des résidences isolées situées en bordure des lacs et des cours d'eau (MDDEP, 2007).
De plus, au-delà de l'application du Q-2, r. 22, plusieurs bonnes pratiques permettent d'assurer une certaine durabilité des installations septiques et donc limiter les apports de matières nutritives dans les cours d'eau. Les visites terrain par les agents en environnement sont aussi une opportunité d'informer les propriétaires riverains sur les recommandations d'entretien des installations septiques.
Catégorie(s):
Sensibilisation, éducation, information, Acquisition de connaissances
Thème(s):
Qualité, Impacts anthropiques





